CB-4
Rare Roger Capron boite Œil Congés G.H 1978 Porte Crayon Stylo Pot Bougeoir.
Dimension 6 par 6 cm hauteur 10 cm
Pièces réalisées pour le 98eme congrès du gh
1/06/78
Magnifique pot en céramique de Roger Capron. Une pièce unique pour les collectionneurs dart et les amateurs de céramique.
Voir photos pour létat elle complètent la description
Roger Capron,
né à Vincennes le 4 septembre 1922
et mort à Cannes le 8 novembre 2006,
Il est Enterré au Vieux cimetière de Vallauri
est un célèbre et talentueux céramiste français.
Les débuts
Dabord intéressé par le dessin, Roger Capron est élève de lÉcole des Arts Appliqués de la rue Dupetit-Thouars à Paris de 1938 à 1943 avant dy enseigner le dessin à partir de 1945.
La découverte de la céramique le pousse à changer de support : le 6 février 1946, il sinstalle à Vallauris, où il crée un atelier de céramique, Callis. Ce faisant, il sassocie avec Robert Picault puis Jean Derval en 1948, participant ainsi à la renaissance de la céramique à Vallauris où il met en œuvre la devise de son maître, René Gabriel, « faire du beau à la portée de tous ».
Laventure industrielle
En 1952, Capron rachète une poterie désaffectée de Vallauris (ancienne fabrique de poteries culinaires du Font des Horts) et y réalise, avec sept ouvriers, des objets destinés aux boutiques de cadeaux ainsi que des panneaux décoratifs (à partir de 1955, il commence la production de carreaux de faïence et de tables).
Toujours en 1955, Capron épouse Jacqueline Hubin, dite « Jacotte », qui devient sa collaboratrice.
Ses créations sont reconnues et récompensées : médaille dor à la Xe Triennale de Milan en 1954, médaille dargent à lexposition internationale de Cannes en 1955 (la ville lui passe commande pour 1956 dun bandeau céramique de 150 m2 pour la gare maritime), médaille dor à Bruxelles en 1959[1]. Il côtoie dès 1950, à Vallauris, Pablo Picasso qui nhésite dailleurs pas à le soutenir au moment de la polémique sur la fresque de la gare maritime de Cannes[2].
À partir de 1962 débute une collaboration entre Capron et Jean-Michel Carré. Ils exposent côte à côte à Bâtimat en 1963.
Larchitecte Philippe Sicardon, beau-frère de Carré, confie à Capron la réalisation de décorations céramiques qui ornent lhôtel Byblos à Saint-Tropez (inauguré en 1967)[3]. Cela loblige à sintéresser à une nouvelle matière, le grès grand feu, apte à résister notamment aux sollicitations de la piste de danse[4]. Ce chantier aura aussi des conséquences sur lentreprise.
1968 voit une nouvelle collaboration entre Capron et Derval.
En 1969 sa fille Marie-Pierre, alors étudiante à lEcole Nationale des Arts Décoratifs de la rue Tondutti-de-lEscarène, Nice, présente Cyril de La Patellière à son père avec lequel il collabore un temps. Capron reçoit en 1970 le grand prix international de la céramique.
La cession de lentreprise
En 1980, sa manufacture emploie 120 personnes. Mais à la suite de la crise économique, Roger Capron doit, en 1982, déposer le bilan : il est contraint de céder les modèles, les brevets, les procédés de fabrication ainsi que son nom (qui est sa marque). Son entreprise est rachetée par la société Ets Carré à Paris[5]. Cette dernière poursuit quelques-unes de ses fabrications jusquà aujourdhui, dont les séries étiquettes de vins, les Buda, les grès des Garrigues[6].
Parallèlement, la société Ets Carré crée un atelier de productions spéciales, Capron-Caraube, au Fournas, afin daccueillir les créations de Roger Capron, atelier dirigé par son épouse Jacotte[7]. Cet atelier ferme en 1991.
En 1984 débute une nouvelle collaboration entre Capron et Marazzi-Sassuolo, qui doit sarrêter du fait de lexclusivité des droits obtenue par les Ets Carré[8].
Roger Capron poursuit toutefois ses travaux dans son atelier de Vallauris en compagnie dune apprentie, Clémence Dancoisne, dite « Clem », qui exploite maintenant un atelier à La Londe-les-Maures.
Les pièces unique
Vers 1990, Roger Capron aborde un travail totalement nouveau avec des pièces uniques, proches de la sculpture. Aidé de son épouse Jacotte et de Jean-Paul Bonnet, le collaborateur de toujours, il ouvre un petit atelier à Vallauris et créé des pièces cuites (technique de la terre enfumée) à destination des galeries du monde entier.
Dans les années 2000, Capron se consacre à la sculpture en ronde-bosse, toujours en collaboration avec son épouse et avec Jean-Paul Bonnet. Il expose dans les galeries Brocéliande et Neotu à Paris, Hammer et Gueridon à New York, Züblin-Haus à Stuttgart, Schachen et Horizon en Suisse, etc.[9].
En 2003 se tient une grande exposition rétrospective, « Les Capron », au Musée national de céramique de Sèvres.
Roger Capron décède trois ans plus tard, laissant derrière lui une œuvre considérable, reconnue dans le monde entier.